La troupe des Chats Noirs
est heureuse de vous présenter la quatrième de sa création « Un Air de Liberté »
le samedi 14 octobre 2006 à 20h30
à l'Auditorium de l'Opéra de Massy
UN ANCIEN MANOIR ANGLAIS ISOLE PAR LA NEIGE, UN MEURTRE... QUI EST LA PROCHAINE VICTIME ? ET QUI EST L'ASSASSIN ?
RENDEZ-VOUS A PARIS AU THEATRE DE MENILMONTANT SAMEDI 25 AVRIL 20H30 OU DIMANCHE 26 AVRIL 15H
(OU A MASSY , AUDITORIUM DE L'OPERA-THEATRE , SAMEDI 27 JUIN 21 H) !
La compagnie LES CHATS NOIRS est une troupe de comédiens amateurs, pour la plupart originaires du sud de l’Ile-de-France. Notre association, qui adopta ce nom en 2004, est issue de rencontres survenues au cours de la dernière décennie et fécondées par une commune passion pour le théâtre. Nous essayons d'inscrire notre aventure scénique dans un esprit de fidélité et de continuité, tout en cherchant à diversifier nos approches de l’art dramatique et en enrichissant régulièrement la compagnie de nouveaux membres aux parcours personnels variés. Nous nous entourons aussi de professionnels comme Loïc Bovon, chef opérateur, ou Clément Chassagnard, graphiste.
Sont évoqués ci-dessous certaines des pièces présentées jusqu'en 2014, et notre spectacle 2015, "La Souricière" d'Agatha Christie.
Nous souhaitons exprimer notre gratitude à Odile Ruiz, grâce à qui plusieurs d'entre nous ont naguère découvert la scène, et aussi remercier toutes celles et ceux qui ont bien voulu accueillir nos spectacles au fil des saisons, en particulier la direction et les services techniques de l'Opéra-Théâtre de Massy, du Théâtre de Ménilmontant à Paris, du Magasin à Malakoff, des T.A.M., et du Centre culturel Louis Ratel de Bièvres.
Claude Lutaud, président de l'association
PRINCIPAUX SPECTACLES 2005-2014
et saison 2015
Un air de liberté, « parcours théâtral et musical », montage de textes et de chansons sur le thème de la liberté [ voir articles ci-après] (avril et juillet 2005, Essonne ; septembre 2005, Pas-de-Calais ; reprise dans une nouvelle version à Massy en octobre 2006).
Jacques et son maître de Milan Kundera, variation d’après Jacques le fataliste de Diderot (représentations au printemps 2006, théâtre Saint-Exupéry de Massy).
La Guerre de Troie
n’aura pas lieu de Jean Giraudoux. Ce spectacle a été représenté d'abord au
Centre Culturel Louis Ratel de Bièvres en mai 2007, puis à l’auditorium de l’Opéra-Théâtre de Massy en juin 2007, et enfin repris au Théâtre Saint-Exupéry de Massy en novembre
2007.
Le Souper de Jean-Claude Brisville, joué à l'auditorium de l'Opéra-Théâtre de Massy puis au
Centre Culturel Louis Ratel de Bièvres en mai et juin 2008.
Vous vous trompez Monsieur... "Maîtres et valets" vus par Molière, Milan
Kundera et Frédérick Tristan, en 2009 à Massy.
Que la fête commence! Spectacle proposé en avril et juin 2010 à Malakoff (salle du Magasin) puis à Massy. La dernière représentation a été donnée au profit d' Espoir pour Vivien (association aide handicapés).
Le dernier qui sort éteint la lumière Après la France du XVIIIème siècle la saison précédente, une pièce qui nous a emmenés dans la Russie contemporaine.... Spectacle représenté en avril et juin 2011 à Paris (Théâtre de Ménilmontant) puis à Massy.
Un Vice à la mode (Spectacle Molière) A Massy puis à Paris (Théâtre de Ménilmontant) en juin 2012 & mai 2013.
L'Ile des esclaves (Marivaux) A Paris (Théâtre de Ménilmontant) en mai 2013.
Reprise en juin 2014 de Le dernier qui sort éteint la lumière dans une version et une distribution modifiées (au profit d' Espoir pour Vivien).
AVRIL & JUIN 2015 à Paris (théâtre de Ménilmontant) & Massy: La Souricière d'après Agatha Christie , une comédie policière de légende, à ne pas manquer !
Marie Duée
Pierre-Louis Gaudy
Ben Hub
Julien Jolly
Tsveta Jolly
Claude Lutaud
Frank Mayoux
Anne-Céline Zéghoudi
La troupe des Chats Noirs
est heureuse de vous présenter la quatrième de sa création « Un Air de Liberté »
le samedi 14 octobre 2006 à 20h30
à l'Auditorium de l'Opéra de Massy
LA PRESSE ET LA CLASSE POLITIQUE (PRESQUE) UNANIMES …
Une pièce à passer au kärcher, des acteurs à renvoyer en apprentissage (Nicolas Sarkozy)
Devant une telle performance, j’en tire les leçons en me retirant définitivement de la vie théâtrale (Lionel Jospin)
Sous couvert de dénoncer l’oppression, une odieuse sarabande aux relents turcophiles, allez plutôt voir un vrai spectacle français au Puy-du-Fou (Philippe de Villiers)
Il ne faut pas jeter d’œufs sur les acteurs, non, il ne faut pas (Laurent Fabius)
Spectateurs, spectateuses, on vous ment, on vous spolie (Arlette Laguiller)
Une propagande éhontée, n’est ce pas, pour le mondialisme, une ode aux lobbys cosmopolites qui phagocytent la vie culturelle de notre malheureux pays (Jean-Marie Le Pen)
Formidâble ! (Jack Lang)
Je puis affirmer qu’aucune pièce de théâtre n’a été montée ni à Massy ni au Touquet ni ailleurs, il s’agit d’une opération d’intoxication (Thierry Meyssan)
Concernant la lapidation publique des actrices, on peut réfléchir à l’éventualité d’un moratoire (Tariq Ramadan)
Ein effet (Philippe Douste-Blazy)
Le centre de la scène est trop peu utilisé, il faut jouer plus au miyeu ! (François Bayrou)
J’ai rien compris (Jean-Louis Debré)
Avec seulement 35 heures de répétition - quelle aberration -, une telle entreprise ne pouvait évidemment réussir (baron Ernest-Antoine Seillière)
On veut bien y retourner si y a des places gratuites (Bernadette et Jacques C.)
La périodicité emblématiquement post-brechtienne d’une mise en scène déstructurante fournit la matrice ontologique d’une réflexion crypto-nietzschéenne sur un au-delà du politique. Certes un peu facile mais intéressant. (Michel Rocard)
Des fois ça m’a rappelé le bon vieux temps... (Maurice Papon)
Après les diverses expériences de la décennie écoulée (que les titres rappelés ci-dessus ne reflètent que partiellement), le besoin est apparu de tenter en 2004-2005 une aventure théâtrale d’un genre radicalement différent des précédentes, et qui prenne également en compte la chance de pouvoir intégrer à une nouvelle troupe non seulement d’autres comédiens mais aussi des chanteurs. L’idée de ce spectacle trouve d’autre part son origine dans le désir d’aborder en scène les thèmes éternels de la liberté et de l’oppression, cela sans a priori se fixer trop de limites spatiales ou temporelles, et donc en associant et faisant alterner dialogues (à écrire), musiques et chants, et textes de natures diverses (poèmes, lettres, discours, souvenirs, extraits de pièces...).
Une fois acquis ce principe de réaliser un montage de chansons et de textes, restait donc à sélectionner ces derniers, puis à rédiger les dialogues destinés à structurer l’ensemble et à faire le lien entre les extraits proposés. Le choix de la vingtaine de textes et chansons qui rythment le spectacle est de ma responsabilité pour l’essentiel. Vu l’immense champ de possibilités, et aussi l’obligation de garder à l’ensemble cohérence minimale et longueur raisonnable, la sélection ne fut pas facile et certaines renonciations douloureuses. J’assume le caractère forcément subjectif des choix effectués, de la diversité des lieux et des périodes, et des « absences ». Bien sûr il n’a jamais été envisagé de présenter une nomenclature exhaustive des diverses formes d’oppression, ni de respecter un quelconque équilibre thématique, géographique ou autre : un tel objectif est inaccessible et évidemment en contradiction avec les contraintes et surtout avec les buts premiers d’un spectacle théâtral. Quant au difficile travail d’écriture des dialogues intermédiaires, le mérite en revient principalement à Benjamin Hubert (qui a situé les personnages au cœur d’une Europe centrale qu’il connaît bien), sauf certains passages dont je suis responsable (sur l’Allemagne et sur le Chili).
A toutes celles et tous ceux qui nous feront l’amitié de nous accompagner dans cette aventure, nous souhaitons un enrichissant parcours, et que souffle à la fin un air de liberté…
Claude Lutaud, coordonnateur des CHATS NOIRS
Chants et textes dont des passages sont interprétés (dans l’ordre de la pièce) :
Les poètes, extrait du poème de Louis Aragon mis en musique par Jean Ferrat en 1974.
Ballade de la geôle de Reading, extrait du dernier poème d’Oscar Wilde, 1898. L’écrivain irlandais y évoque l’enfer de deux années passées dans une prison anglaise à quoi il avait été condamné pour homosexualité, et qui allaient entraîner sa fin prochaine.
Nelson Mandela, discours du leader noir face au tribunal de l’Afrique du sud de l’apartheid, extraits de son procès d’octobre-novembre 1962 à Pretoria.
Prisonnier d’opinion, d’après un texte de S. Frey pour les trente ans d’Amnesty International
Le mélèze, extrait d’un texte de Varlam Chalamov (1907-1982), écrivain russe déporté pendant dix-sept ans par le régime soviétique, en particulier en Kolyma (est de la Sibérie).
La mémoire, extrait du témoignage d’Elie Wiesel au procès de Klaus Barbie, Lyon, 1987.
Die Moorsoldaten (Le Chant des marais), extraits du chant composé en 1933 par le mineur Johann Esser et le musicien Rudi Goguel , opposants au nazisme, au camp de concentration de Börgermoor (nord de l’Allemagne). Ce chant est devenu par la suite l’hymne des déportés allemands, puis de ceux de tous pays.
Lettre à la jeunesse, extraits d’un texte d’E. Zola, fin 1897, précédant de peu « J’accuse ».
La Rose blanche, extrait d’un tract du mouvement de résistance portant ce nom et fondé en 1942 par des étudiants de Munich, dont Hans et Sophie Scholl, arrêtés et décapités en 1943.
Qui est responsable ? , fin du texte de Jean Cayrol (1911-2005) accompagnant le film « Nuit et brouillard » d’Alain Resnais, 1955.
Témoignage d’une étudiante tchèque, extrait du film de Raymond Depardon tourné lors des obsèques de Jan Palach à Prague, Tchécoslovaquie, 25 janvier 1969.
Lettre à Kissinger (chanson pour Victor Jara), de Julios Beaucarne, 1975. Henry Kissinger était le chef de la diplomatie américaine qui soutint le putsch du 11 septembre 1973 au Chili (renversement du président Allende par le gal Pinochet). Le chanteur Victor Jara, ami d’Allende, fut en effet assassiné dans le stade de Santiago quelques jours après le coup d’Etat.
Discours de la servitude volontaire, extraits du livre d’Etienne de La Boëtie, 1548.
Un problème vital, extraits d’un discours d’Heinrich Himmler, Allemagne, février 1937.
Place Tien-An-Men, texte de P.Amar pour « Contre l’oubli », Amnesty International, 1991.
Mon fils, chante de Maurice Fanon et Gérard Jouannest (pour Juliette Gréco), 1976.
Voici un temps nouveau, extrait de la première scène de « La vie de Galilée », pièce de Bertolt Brecht, 1955.